Dunbar à "la choppe gravée"

Dunbar, son sac de voyage sur le dos, s'arrêta un instant et leva les yeux vers l'enseigne, représentant une grande choppe.
C'était bien l'auberge indiquée par le garde. Il poussa la porte de bois; il n'était pas encore sept heures du soir, pourtant plusieurs tables étaient déjà occupées.
Le jeune homme balaya l'endroit des yeux, avant de s'asseoir à une table vide et de hêler l'aubergiste.

Il n'y a pas grand monde a l'auberge. Quelques personnes au plus, mis a part un groupe étrange: un chevalier, un moine, un menestrel et une jolie jeune femme. Parlant ave un accent étranger la langue de ce cher Empire: le reikspiel.

L'aubergiste arrive quelques instants apres avoir été appelé; un jeune homme avec un tablier et un chiffon, essuyant une chope de bois cerclée de fer.

B'soir! J'vous sert quelque chose?

Dunbar balaya longuement la pièce des yeux, restant silencieux. L'aubergiste commencait à s'impatienter, quand le jeune homme répondit enfin:

Une bière, s'il vous plaît.
Et aussi...Il vous reste une petite chambre de libre, pas trop chère ? Je vais sans doute rester ici quelques semaines.

Et, tant qu'on y est, vous sauriez pas où je pourrais trouver un petit boulot pendant ce temps?
...Au hasard, le tisserand du coin aurait pas besoin d'un assistant ?

Pour la biere et la chambre j'suis compétent mon gars. Apres pour ce qui est du travail faudra demander au principal intéressé, enfin y'a plusieurs intéressés remarque.
Z'aurez qu'a aller voir messieurs Klaus et Delbein, c'est eux qui s'occupent des habits ici.

Il t'amene de quoi manger et boire.

C'est la premiere fois qu'vous v'nez ici?

Oui, c'est la première fois. D'ailleurs je connaissais pas l'existence de ce camp avant. Et, au passage, qui sont ces gens assis à cette table?, dit-il en désignant vaguement le groupe du chevalier.
Dunbar saisit sa chope et la vida en quelques gorgées, n'ayant rien bu depuis plusieurs heures, puis attendit la réponse.

L'aubergiste regarda la direction indiquée. A ceux la? Des étrangers a ce que j'ai cru comprendre. Mais ils ont l'air de pouvoir payer rubis sur l'ongle, et puis, avec un telle prestance, je pense que les avoir ici découragerait les plus hardi des tire-laine.
L'aubergiste reprend ta chope vide.

Z'en voulez une autre?

Il leve un sourcil interrogateur

Non, je vous remercie. Ce voyage m'a épuisé, et j'aimerais bien aller dormir. Pouvez-vous me montrer ma chambre, aubergiste ?


HRP: désolé pour le (très long) retard...

L'aubergiste te précede et t'enmene a l'étage. Il te montre une chambre dont il dévérouille la porte.

Je ne vous laisse pas la clef parce qu'on a déja eu des petits malins qui sont partis avec et qui nous ont forcé a faire changer tout ca. Mais n'ayez pas de craintes, on laisse toujours une calle a coté de la porte. Comme ca la nuit vous n'avez qu'a la mettre et personne pourra rentrer.

La chambre n'est pas tres grande mais c'ets déja bien suffisant. Il y a un lit dont les draps sont propres, une chaise et une petite commode un peu faiblardre mais amplement suffisante pour rester une nuit ou deux. Il a également une petite tablette a coté de la tête du lit sur laquelle sont posées une chandelle et un broc d'eau avec sa cuvette.

De quoi passez un moment sans soucis.
L'aubergiste te laisse la, seul.